de bois d’eau de feu poursuit le chemin précédemment commencé avec Ce temps qui ne passe pas (publié aux éditions du Petit Pois en décembre 2022). Mais cette fois, la parole du poète s’ouvre peut-être davantage à la matière du monde.
L'écriture avance entre les éléments comme entre des fragments de mémoire : une maison qu’on réinvente, un paysage qu’on apprend à regarder autrement.
Chaque poème semble chercher ce qui nous tient debout — un mot, une présence, un souffle. Rien n’est spectaculaire ici : la beauté vient de la justesse, de cette façon de dire peu pour laisser résonner longtemps. Dans cette traversée, la langue devient passage : elle relie l'homme au paysage, le passé et le présent, la perte à la chaleur de l'autre.